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Comment nous sommes devenues "Auto-éditrices" en trois mois ?

Il y a trois mois seulement, nous ne savions pas précisément ce qu'était un auto-éditeur : quel partage des rôles entre la plateforme d'auto-édition et notre fonction, à nous, d'auteur et d'illustratrice, quels critères pour être publié, quel investissement à faire à la fois technique et financier, quelle promotion à la suite de la publication, quel prix de vente, quel coût d'expédition, quel délai de livraison, le montant des droits d'auteur et leur paiement, le référencement sur d'autres serveurs de e-commerce? etc...

Bref! Nous étions devant un nuage de questions sans savoir exactement par où commencer pour prendre l'amorce du fil rouge.

Il nous a fallu d'abord consulter plusieurs plateformes d'auto-édition parmi lesquelles principalement Edilivre, BOD et Chapitre.com afin de pouvoir comprendre les différences d'approche éditoriale, de dispositifs techniques, de politiques tarifaires., en un mot de modèle économique... finalement, pour tenter de circonscrire le concept d'auto-édition.

Comment se positionner alors dans cet environnement d'économie numérique et d'"ubérisation" des services? C'est en étudiant les différences entre les propositions que nous avons pu mesurer l'intérêt de la démarche.

Le choix d'une plateforme dépend d'abord et avant tout du projet éditorial :

- de sa nature (page de textes fournies ou poésie, présence ou non d'illustrations en couleurs, nombre de pages total),

- de la diffusion d'une version papier de l'ouvrage et/ ou d'une version numérique imprimable ou seulement accessible sur les liseuses les plus courantes Kindle d'Amazon, Kobo de la Fnac... ,

- d'une diffusion uniquement en France ou également dans les pays francophones, voire diffusion internationale.

- du coût de production et donc, a posteriori, du prix de vente des versions papier et numérique

- des frais de transport et de livraison : certains pratiquent le coût de 1 centime d'euros à partir d'un seuil de prix d'achat (en de-ça de ce seuil le prix est proche de 7 euros), d'autres proposent un prix forfaitaire de près de 3 euros.

On doit porter un regard vigilant sur les aspects suivants:

- le montant des droits d'auteurs très variable selon les plateformes et les divers cercles concentriques de diffusion (diffusion directe sur le site d'auto-édition, diffusion sur d' autres sites partenaires, diffusion par les librairies) ou la version papier face à la version numérique beaucoup moins chère.

- la nécessité d' un contrat exclusif ou non des droits d'exploiter l’œuvre. A ce titre un conseil : faire enregistrer l' œuvre auprès de la Société des gens de lettres ou du Syndicat national des auteurs et compositeurs pour être sûr d'avoir l'antériorité des droits.

- la réponse rapide et de qualité lorsque vous posez une question par mail ou au téléphone à la plateforme d'auto-édition.

Il est parfaitement exact de dire que, si on veut être auto-éditeur sans verser le moindre euro, il faut être en mesure de mettre le manuscrit aux normes d'impression ce qui nécessite une relative connaissance des fonctions éditoriales les plus courantes. Il reste toujours aussi à réaliser une couverture attrayante et, là, il faut savoir faire un sacrifice financier.

Ces quelques lignes pour partager le résultat de notre parcours sans incident particulier jusqu'à la publication. Il est encore trop tôt pour vous parler de la diffusion. Mais, croyez-nous on vous en reparlera!

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